« De l’Homme vers l’Homme », un projet 2021 – 2024 de Don Sen Folo. Ce projet est financé par la fondation DOEN et est un programme ACP-UE Culture (Afrique de l’Ouest) – AWA. En partenariat avec l’Institut Français, l’Institut Français du Mali, l’Ambassade de France, le Fonds Africain pour la Culture (ACF), le réseau Kya et...
Projet 2021 – 2024 « De l’Homme vers l’Homme »
« De l’Homme vers l’Homme », un projet 2021 – 2024 de Don Sen Folo.
Ce projet est financé par la fondation DOEN et est un programme ACP-UE Culture (Afrique de l’Ouest) – AWA.
En partenariat avec l’Institut Français, l’Institut Français du Mali, l’Ambassade de France, le Fonds Africain pour la Culture (ACF), le réseau Kya et la Fédération Founou Founou.
Le projet « De l’Homme vers l’Homme » est une promesse, celle de réfléchir et de concevoir l’Humanité de demain. De penser nos sociétés en intégrant l’acte artistique comme façonneur de communauté. Notre combat est poétique et politique.
Pour cela nous devons former les artistes et éduquer les populations.
Pour cela nous devons offrir des espaces où la création et l’expression de nos identités sont visibles aux yeux de tous, afin que tous soient témoins et acteurs du changement.
Pour cela nous devons mettre en relation les corps, les individus, les sociétés, les cultures.
« De l’Homme vers l’Homme » est un processus, basé sur des expériences, qui offre au secteur de la danse contemporaine, au Mali et en Afrique, une nouvelle dynamique issue de notre culture, celle de l’espace public comme pivot de la vie en société, avec quatre activités:
– Formation sur 3 ans « Corps pour XXIIe siècle – Acte II » à destination de jeunes danseurs du Mali et d’Afrique, en partenariat avec la Compagnie Auguste Bienvenue et Les Inachevés.
– Résidence « Gninini » dans le village de Bancoumana pour des chorégraphes et danseurs d’Afrique.
– Les ateliers « Djô Ka Filé » professionnalisation des chorégraphes et danseurs autour de réflexions sur l’espace public et ses usages dans les pays d’Afrique.
– Festival Fila Ni Kélé – Bamako, résidence de création et festival dans les marchés de Bamako.
En travaillant dans l’espace public, nous amenons la création dans un lieu non dédié à l’art et accessible à tous, cela questionne la place de l’art dans la société, et son interaction même avec le public. Si, dès le plus jeune âge, les enfants sont amenés à voir des artistes s’emparer de l’espace public pour créer, critiquer, défendre des zones, transmettre, alors le geste artistique ne sera plus perçu à moyen et long termes comme étranger, mais comme un levier possible de développement et d’émancipation des populations. Sensibiliser adultes et enfants à la création chorégraphique contemporaine, c’est augmenter les chances de voir des désirs et des vocations naître auprès des jeunes, et ainsi nourrir le vivier de futurs jeunes artistes à former (groupe cible). Familiariser l’adulte avec l’art, c’est lui offrir l’opportunité de mieux comprendre et ainsi accompagner son enfant dans son émancipation. Intégrer l’art dans le quotidien des gens, c’est leur offrir la possibilité d’échanger, de rêver, de confronter, de nourrir des imaginaires et donc de faire grandir leur société.